Le choix d’une sexologue

Au Québec, il existe des sexologues éducateurs, chercheurs ou cliniciens. L’OPSQ (Ordre professionnel des sexologues du Québec) et L’ASQ (Association des sexologues du Québec) reconnaîssent uniquement le sexologue clinicien comme pouvant se livrer à une INTERVENTION THERAPEUTIQUE SUIVIE avec un patient et ce, à partir d’une approche thérapeutique donnée.

Les sexologues cliniciens possèdent un baccalauréat, une maîtrise en counseling ainsi qu’un stage de formation en sexologie clinique. Ils sont donc formés pour :

  1. faire de l’éducation sexuelle;
  2. évaluer, diagnostiquer et traiter les problèmes d’ordre affectif et relationnel, les dysfonctions sexuelles, déviances, problèmes d’identité sexuelle et d’orientation sexuelle.

Le département de sexologie de l’UQAM (Université du Québec à Montréal) a été fondé en 1969, avec l’intention de donner à ses étudiants une formation multidisciplinaire de la sexualité humaine. Les sexologues cliniciens diplômés possèdent donc des connaissances en psychologie, biologie, médecine, sociologie, philosophie, déontologie et anthropologie.

J’attire votre attention sur cette réalité : nous ne pouvons pas bien nous entendre avec tout le monde. Les êtres humains ne peuvent pas avoir toujours de bonnes affinités entre eux. Il en va de même entre un thérapeute et un patient. C’est la raison pour laquelle je dis toujours aux personnes que je rencontre pour la première fois de se fier à leur intuition :  » Comment vous sentez-vous en ma présence? Avez-vous l’impression que vous pouvez être à l’aise en ma compagnie, que la chimie est bonne entre nous?  » Bien qu’il faille être conscient qu’il faut se donner du temps pour s’apprivoiser et créer une bonne alliance de travail, il n’en demeure pas moins que nous sentons d’instinct les gens avec lesquels nous avons un minimum d’affinités, ceux avec lesquels nous pourrons nous ouvrir de plus en plus. Il est donc important de s’arrêter à ces questions et d’y répondre. En cas d’incompatibilité, il est préférable de rencontrer un autre spécialiste. D’ailleurs, lorsque tel est le cas, je préfère référer.

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